Et si on laissait remonter l’enfant émerveillé en nous qui s’ébahit d’un rien ? Enfants, on a tous régulièrement et spontanément crié de joie. Et puis peut-être de moins en moins avec le temps, avec le sérieux de l’âge, le poids des responsabilités… ? Pourtant comme c’est bon de laisser jaillir le cri de joie !

Crier c’est exprimer ses émotions!

L’art-thérapie, par la créativité, offre un espace de reconnexion à notre part fascinée, épatée, admirative. Laissons l’enfant en nous prendre l’air et s’exprimer librement ! Laissons l’enfant pousser le cri de joie!

Est-ce qu’il nous arrive encore de crier de joie ? De nous exclamer comme des enfants fascinés ou surpris par une découverte incroyable qui provoque la sortie d’un son fort, spontané, peut être un son aigu s’il y a de la peur à exprimer ? Crier de joie, on le pratiquait enfants. Ose-ton encore se laisser aller à ce genre d’expressions sonores ? Ces sons forts en volume qui en disent long sur notre état émotionnel enthousiaste !

Crier, c’est exprimer toute une palette d’émotions et de ressentis. Pas seulement la joie bien sûr, on crie aussi de peur, de panique, on s’égosille, on s’époumone, on hurle, on s’invective, on proteste, on tonitrue, on vocifère, on hausse le ton, on tempête. On dit aussi aboyer, brailler, braire, casser les oreilles.!

Le premier cri à la naissance

Le cri : le premier son que notre corps ait laissé échapper .On a poussé notre premier cri à la naissance, non pas de joie pour commencer mais de stress au moment de ce passage foudroyant entre le doux et chaud du ventre maternel à cet environnement froid, bruyant qu’était la salle d’accouchement. Premier choc de stress, premier cri, non pas de joie mais lié au choc du  au contraste violent entre dedans et dehors et au choc de la douleur pulmonaire associée à la première respiration. Nous revenons tous de loin dès le tout départ !!

Le cri de l’enfant émerveillé

Et puis on a grandi et il y a sûrement eu tout un tas de doux et bons moments qui nous ont laissé échapper des cris de joie : une coccinelle atterrie sur le bout de notre doigt, une colonie de fourmis qui nous est passé entre 2 orteils, les cadeaux sous le sapin un matin de neige ou les loopings d’un trapéziste au cirque ou les pétarades de feux d’artifice multicolores. On s’est exclamés, on a crié notre joie, dans un instant d’une spontanéité totale, hors de tout contrôle !

La joie du cri spontané, comme à la criée!

Je rêve que nous adultes nous laissions aller de nouveau à cette joie passionnée des petits qui découvrent le monde, revenir à cet état d’émerveillement face au moindre événement : crier de joie comme des ravis, dans un élan totalement libre et simple. C’est tellement oxygénant d’être soi même dans ces instants de vérité face au monde : laisser jaillir les cris de joie, nous laisser nous-mêmes surprendre par ces élans à l’énergie lumineuse !

L’art-thérapie, un espace pour crier de joie!

En art-thérapie, la créativité nous permet de rejoindre ces zones enfantines de l’émerveillement dans lequel les cris de joie sont permis sans retenue ! On ne va pas peut être pas s’exclamer en atelier, mais en prenant le temps de nous reconnecter à cet espace spontané en nous, peu à peu remonte cette capacité innée d’étonnement face au monde, cette capacité innée d’émerveillement devant le simple et le beau ! C’est tellement vital !

Les amis, que votre semaine soit belle, toute pétillante de joie en cris sur tous les tons !